Histoire:

liste des articles parus depuis 1991


Les bulletins sont librement consultables à la bibliothèque de Bernières sur mer;

 

Bulletin n°5 :

Commerce triangulaire : oignons, laine et bois 

Les badauds qui flânaient le long des quais du vieux port de Courseulles au début des années soixante pouvaient encore apercevoir occasionnellement de petits caboteurs déchargeant leur cargaison de bois nordique. Curieuse destination pour nos lointains cousins vikings ! Et pourtant …

 

Bulletin n°8 :

Bernières, un très ancien terroir 

Beaucoup connaissent l'existence de graffitis encore lisibles sur certains vieux murs de Bernières, tous représentant d'anciens bateaux. Ont-ils été gravés par les marins avant leur départ pour de lointaines campagnes de pêche, comme certains le suggèrent ? Quoi qu'il en soit, il existe d'autres graffitis, situés pour certains à l'intérieur de bâtiments ou de maisons d'habitation, aux thèmes bien différents. Ainsi celui-ci, relevé chez J.P. Simon, qui offre la particularité de représenter ensemble une ancre et une gerbe de blé. Tout le symbole de Bernières, repris dans ses propres armes, évoquant à la fois son passé maritime mais aussi agricole. Partant de ce graffiti, Jean Cuisenier brosse à grands traits l'évolution du terroir. Passionnant pour la connaissance de Bernières.

 

Bulletin n°9 et n°25 :

Bernières durant la seconde guerre mondiale 

Il y a cinq ans maintenant, Sandrine Lesueur soutenait avec succès un mémoire de maîtrise d'histoire ayant pour titre exact : "La vie d'un village pendant la seconde guerre mondiale : Bernières-sur-Mer, 1939 - 1945". Ce mémoire remarquable résulte d'un long travail de recherches bibliographiques, d'un dépouillement minutieux des archives municipales et départementales ainsi que du recueillement patient de nombreux témoignages d'hommes et de femmes ayant vécu cette époque. Le résultat est ... captivant.

Bernières Optique Nouvelle a demandé à Sandrine de vous présenter une synthèse de ce travail. La voici. Remercions la.

 

Bulletin n°11 et n°25 :

6 juin 1944, le Débarquement à Bernières – 1

Dans le bulletin n° 9 de B.O.N., nous avons publié un résumé du mémoire de maîtrise d’histoire que Sandrine Lesueur avait consacré à la vie quotidienne bernièraise durant l’occupation allemande. Quant à lui, Aurélien Lebertre a effectué en première année de licence tout un travail de recherche, en histoire contemporaine, portant sur le Débarquement à Bernières. Pour cela, il a rencontré et recueilli les témoignages des Berniérais qui avaient vécu cet événement ô combien marquant, il a consulté les archives municipales et départementales ainsi que celles du Mémorial de Caen. Il n’est pas besoin de souligner combien il est important pour la mémoire collective que les jeunes perpétuent par leurs recherches et leur réflexion cette page d’histoire écrite pour eux. Nous nous faisons l’écho de ce devoir de mémoire en publiant en plusieurs parties le travail d’Aurélien. Voici la première.

 

Bulletin n°11 :

6 juin 1944, la Libération de Bernières 

Vous connaissiez sans doute les images du débarquement des Canadiens et des Britanniques à Bernières-sur-Mer, images tournées en noir et blanc à partir du 6 juin 1944, par les reporters de guerre alliés. Leur P.C. de presse était installé dans l’hôtel Grave, rue de la mer (aujourd’hui rue du Régiment de la Chaudière).

 

Bulletin n°11 et n°25 :

Trois de la RAF

Pour nous, riverains des plages du Débarquement, le mois de juin ne sera jamais un mois comme les autres car chaque 6 juin éveille des souvenirs, des nostalgie. Nous nous proposons de vous faire découvrir ou mieux connaître deux, héros de la R.A.F. qui se sont distingués ces jours-là : un anglais, “ Johnnie ” Johnson et un français, Denys Boudard, ainsi qu’un autre anglais ... mais lisez plutôt

 

Bulletin n°12 et 25 :

L’occupation allemande à Bernières

Dans chacun de ses bulletins, B.O.N. a pris l’habitude d’ouvrir ses colonnes à celles et ceux qui veulent faire partager leur connaissance de Bernières et ce, dans tous les domaines. La guerre, l’occupation et le débarquement sont des événements majeurs qui ont marqué l’histoire contemporaine de notre ville. Notre association y a déjà consacré quelques articles. Ainsi après ceux de Sandrine Lesueur (B.O.N. n° 9), Patricia Rigg et Annick Patrizi-Flohic, Aurélien Lebertre et D. Forget (B.O.N. n° 11), voici les souvenirs de Georges Regnauld qui vécut l’occupation allemande à Bernières. Laissons-lui la parole.

 

Bulletin n°12 et n°25 :

Rosaire Gagnon : Bernières se souvient

Le 27 septembre dernier était inauguré le rond-point « Sergent Rosaire Gagnon et ses compagnons » au cours d’une émouvante cérémonie à laquelle assistaient nombre de personnalités locales. Mais qui était Rosaire Gagnon ?

6 juin 1944, le Débarquement à Bernières – 2 (12 & 25)

Alors étudiant en première année de DEUG d’histoire, Aurélien Lebertre avait travaillé sur Bernières et le Débarquement. C’est ce mémoire que B.O.N. publie en plusieurs parties. La première (bulletin n° 11) brossait la présence allemande, la seconde (bulletin n° 12) s’attachait aux Canadiens et au Débarquement proprement dit. Voici la troisième et dernière partie de ce travail de recherche, la libération de Bernières.

 

Bulletin n°13 et n°25 :

6 juin 1944, le Débarquement à Bernières – 3

Alors étudiant en première année de DEUG d’histoire, Aurélien Lebertre avait travaillé sur Bernières et le Débarquement. C’est ce mémoire que B.O.N. publie en plusieurs parties. La première (bulletin n° 11) brossait la présence allemande, la seconde (bulletin n° 12) s’attachait aux Canadiens et au Débarquement proprement dit. Voici la troisième et dernière partie de ce travail de recherche, la Libération de Bernières.

 

Bulletin n°13 :

Matelots et charpentiers de marine –1 

Nous connaissons par les textes l’existence du port de Bernières, détruit par une série de tempêtes entre 1610 et 1614 et dont les sondages archéologiques effectués il y a une quinzaine d’années ont permis de confirmer la localisation. Mais que savons-nous de tous ces gens qui animaient ce port, de ce qui était leur réalité quotidienne ?

C’est précisément à cette question que se sont attachés S.Pinel et R.Corvellec dans leur mémoire de maîtrise d’histoire, soutenu en 1993 à l'Université de Caen, sous la direction de A.Zysberg.

Cette communication que B.O.N. publie en trois parties, est la synthèse de leur travail.

 

Bulletin n°14 :

Le nom controversé du Calvados 

C’est un bien curieux nom, pour un département français, que le nom de Calvados. Et pour des Normands, c’est un nom qui n’évoque rien. La consonance en est étrangère. La signification en reste obscure. Et à la différence d’autres noms de lieu comme Honfleur, Ouistréham, Colleville ou Grancamp, celui-ci n’offre aucun point de ressemblance. Comment dons en est-on venu à nommer ainsi ce département ?

 

Bulletin n°14 :

Les squelettes de la Crieux 

Tout chantier envisagé dans certaines zones présentant un intérêt archéologique potentiel et clairement identifiées comme telles, doit faire l’objet d’un diagnostic archéologique préalable, mené par le Service régional de l’archéologie de la Direction régionale des Affaires culturelles (DRAC).

C’est ce qui vient tout naturellement d’être fait à la Crieux, avant que ne commence une opération de construction immobilière.

 

Bulletin n°14 :

Matelots et charpentiers de marine – 2 

Si nous connaissons bien les seigneurs de Bernières, tels les Sémilly ou les Cauvigny, Jacques Moisant de Brieux ou Jacques-Alexis de Touchet par exemple, il n’en est pas de même de toutes ces « petites gens » qui constituaient la population même de Bernières. Que savons-nous d’elles, de leurs existences, de leurs activités, de leurs réalités quotidiennes ? Dans le précédent bulletin de B.O.N., nous avons présenté la première partie des travaux de S. Pinel et R. Corvellec qui se sont attachés à retracer la vie des gens de Bernières au XVIIIème siècle. En voici aujourd’hui la suite.

 

Bulletin n°15 :

Un vignoble à Bernières ? 

Bernières aurait-il eu autrefois un vignoble sur son territoire ? Dominique Néron-Tavernier posait la question dans son article A la découverte des rues de Bernières[2], à propos de la rue du Vignoble, dont l'origine semble être, à plus d'un d'entre nous, un véritable mystère ! A cette interrogation, Jean Cuisenier apporte ici une réponse au terme d'une démonstration des plus convaincantes.

 

Bulletin n°15 :

Matelots et charpentiers de marine –3

Voici la troisième et dernière livraison de l'étude de S. Pinel et de R. Corvellec consacrée à la vie des habitants de Bernières au XVIIIème siècle. Etude particulièrement intéressante car elle rattache cette vie quotidienne aux structures économiques et administratives de l'époque.

 

Bulletin n°16 :

L’habitat fortifié de la fosse Touzé 

Sur le terrain de la nouvelle station d’épuration, entre Bernières et Courseulles, au lieu-dit La Fosse Touzé, des fouilles ont été entreprises en 1998 (cf BON n°.....) pour découvrir les richesses archéologiques dont l’existence avait été révélée, au préalable, par la photographie aérienne. Il fallait que le site fût exploré et, si nécessaire, complètement étudié, voire ultérieurement sauvegardé, avant que ne débutent les travaux de construction de l’usine de traitement des eaux projetée. L’association Bernières Optique Nouvelle s’est tenue régulièrement au courant de l’avancement de ce chantier. Le résultat de ces travaux est maintenant connu par le rapport qu’Ivan Jahier, le directeur de l’équipe d’archéologues, a établi pour le Service Régional de l’Archéologie.

 

Bulletin n°16 :

L’école manufacture de Bernières 

Dans l’œuvre d’Emile Valentin Berthélémy figurent deux tableaux ayant pour sujet une dentellière. Cela nous suffit à nous rappeler qu’à Bernières, non seulement les « ouvrières en dentelle » étaient nombreuses mais qu’en outre elles recevaient leur formation à l’école manufacture de Bernières

 

Bulletin n°16 et n°25 :

Le premier monument commémoratif du Débarquement 

Le "Monument" situé sur la plage, face à la rue de la Mer (pour les plus anciens ! actuellement rue du Royal Berkshire), fait partie intégrante de notre environnement quotidien. Mais qui d'entre nous l'a véritablement remarqué ? Qui en connaît l'histoire ? Jannie Mayer la fait ressurgir des archives municipales et de celles du Ministère de la Culture.

 

Bulletin n°17 :

Qui fut Jean de Bernières ?

Le voyageur berniérais qui visite la belle église Saint-Jean à Caen et qui lit sur le mur de gauche proche de l’entrée le panneau intitulé « les souvenirs d’histoire », a l’attention attirée par le paragraphe suivant : « C’est aussi dans l’église Saint-Jean qu’ont été transférés sous le Premier empire les restes de la fondatrice des Ursulines de Caen, Jourdaine de Bernières (†1670) et de son frère Jean de Bernières de Louvigny, trésorier de France et écrivain mystique (1602-1659) ». Cette inscription l’amènera à se poser trois questions : S’agit-il de véritables enfants de Bernières ? Quelle fut leur notoriété ? Et sur quoi cette notoriété se fonda-t-elle ?

 

Bulletin n°17 :

Histoire d’une maison : l’Etrille et les Goélands

Bernières se caractérise par quelques édifices remarquables, tels son église XIIème-XIIIème siècles, classée Monuments historiques dès 1840, les châteaux de Quintefeuille et son parc inscrit à l’Inventaire, de la Luzerne, lui aussi tout récemment inscrit à l’Inventaire, de Sémilly ou de la Crieux par exemple. Mais il est également certaines maisons tout simplement inscrites dans la mémoire collective, telle cette grande villa édifiée à l’entrée de la plage, étroitement liée au Débarquement à Bernières, véritable symbole de ce Débarquement. Voici son histoire.

 

Bulletin n°18 :

La manufacture de dentelle courseullaise

Au XVIIème siècle, Colbert organisa la fabrication de la dentelle en Normandie. Ce travail procurait un revenu modique mais permanent aux populations rurales de nos campagnes en favorisant le travail à domicile des femmes, apportant ainsi un complément au salaire souvent modique des pères de familles qui exerçaient le dur métier de marin ou d'ouvrier agricole. Après l’évocation de l’école de dentelle de Bernières (cf. B.O.N. n°16) par Annick Flohic-Patrizzi, Jean Le Délézir retrace ici l’histoire de la Manufacture Courseullaise de dentelle qui eut une très forte influence sur les travaux exécutés à Bernières.

 

Bulletin n°18 :

Les armoires normandes

Vous avez très certainement remarqué à la Mairie, en pénétrant dans la salle du Conseil, cette superbe armoire qui y trône en bonne place. Elle provient du legs Léguillon, tout comme la Mairie elle-même d’ailleurs (mais ceci est une autre histoire que nous relaterons une prochaine fois !). Voici aujourd’hui retracée avec brio par Michel Lequesne l’évolution de ce chef d’œuvre de l’art normand : l’armoire normande.

 

Bulletin n°18 :

Histoire d’une rue

Après avoir recensé les noms et brossé un bref historique des rues de Bernières, il nous paru intéressant de découvrir maintenant l’histoire même d’une rue. Nos recherches nous conduisent tout d’abord rue du Régiment de la Chaudière. Saviez-vous que cette rue était appelée rue de la Follerie avant la Révolution. ( follerie : filet de pêche ) ? L’appellation de rue de la Mer, ou rue de la Gare, a pris le relais pour devenir aujourd’hui rue du Régiment de la Chaudière.

 

Bulletin n°18 :

Deux siècles d’archéologie à Bernières

Il est peu d'emplacements, à Bernières, qui ne recèlent de vestiges du passé, dans le bourg comme dans les hameaux, dans la campagne comme sur le rivage de la mer. Deux siècles de trouvailles archéologiques l'attestent, dont les dernières sont tout à fait récentes, puisqu'elles datent de l'an 2000. Les publications savantes et les notices administratives ne manquent pas. Mais à la question souvent posée par les habitants de Bernières : "Où trouver les objets dont font état les publications anciennes ou les rapports de fouilles récents ? ", la réponse généralement donnée est embarrassée, quand elle n'est pas franchement négative. Pourquoi ? Je voudrais montrer comment on en est arrivé là. Cela va m'amener à soulever une interrogation : que faire, pour redonner aux Berniérais la connaissance de leur patrimoine le plus ancien ?

 

Bulletin n°19 :

Bravo Mesdames

Pour la première fois de son histoire, Bernières a choisi une femme pour présider à ses destinées. Une révolution ! Depuis 210 ans en effet, vingt-trois hommes se sont succédés dans les fonctions de maire. Pas étonnant d’une certaine façon puisque le droit de vote des femmes et leur éligibilité ne remontent qu’à l’ordonnance du 21 avril 1944 Plus étonnante par contre est la participation des femmes au conseil municipal de Bernières depuis lors.

 

Bulletin n°19 :

Histoire d’une maison, suite 

Bernières-sur-Mer, largement pourvue de superbes constructions historiques, n’en possède pas moins des témoins plus modestes mais non moins intéressants par leur histoire. Dans la série d’articles consacrés par B.O.N. à « l’histoire d’une maison », reprenant comme un clin d’œil le titre célèbre d’un livre de Viollet-le-Duc, c’est d’une demeure plus anodine dont il va être ici question  : La Serpolette.

 

Bulletin n°19 :

Saint Jean de Brébeuf

La réduction sensible du nombre des prêtres pour desservir les paroisses a amené les autorités diocésaines à les regrouper. Ainsi la paroisse de Bernières, Notre Dame de la Nativité, dotée d'une si belle église, a été regroupée avec celles des bourgs voisins : Banville, Bény-sur-mer, Courseulles, Graye-sur-mer et Ver-sur-mer. Et cette nouvelle paroisse, pour rappeler l'importante et sanglante participation des troupes canadiennes au Débarquement de 1944, a été placée sous la protection de saint Jean de Brébeuf, martyr du Canada. Quel est donc ce saint si peu connu en France ?

 

Bulletin n°19 :

A la recherche d’un village disparu : Courtisigny 

A l’ouest de Bernières, un village disparu mais cité de nombreuses fois dans des documents du XIIéme au XIVéme siècle, fait actuellement l'objet de recherches archéologiques. Le chantier est dirigé par Madame Claire HANUSSE, maître de conférences en Histoire et Archéologie Médiévale à l'Université de Caen. L'auteur de ces lignes, Michel Lequesne, intéressé par ce village dans lequel certains de ses ancêtres posséderaient encore des terres au XVIIéme siècle, a sollicité une interview sur le terrain de cette éminente spécialiste du Moyen-Age. Bien accueilli par cette charmante jeune femme, il a découvert une narratrice passionnante et passionnée par le sujet. Voici l’intégralité de ses explications recueillies sur le site même, le 27 juillet 2000.

 

Bulletin n°20 :

Saint Jean de Brébeuf

Informations complémentaires

Dans le précédent numéro de B.O.N.(n°19), François Laburthe-Tolra brossait en quelques pages l’histoire de Jean de Brébeuf, martyrisé au Canada par les Iroquois en 1648 et canonisé en 1930. Il nous livre ici quelques précisions tant iconographiques que bibliographiques sur ce saint patron de la paroisse nouvelle à laquelle appartient Bernières.

 

Bulletin n°20 :

Les moulins à Bernières. Première partie : Le moulin à vouède

La campagne de Bernières aurait-elle été autrefois le lieu de moulins ? Les habitants du Grand Parc peuvent se le demander, eux qui connaissent bien la rue du Moulin à Vouède, pour la fréquenter tous les jours, mais qui n'ont jamais vu le moindre moulin dans les parages. D'où vient donc ce nom étrange aujourd'hui, qui évoque un bâtiment et un mécanisme maintenant disparus et un produit à moudre, la "vouède", depuis longtemps sorti de l'usage ? Mais n'y aurait-il pas moulin et moulin ? Moulin à vouède et moulin à vent ?

 

Bulletin n°20 :

Le choléra à Bernières

L’église de Bernières conserve une toile, accrochée à l’entrée du bas-côté nord, qui représente Saint Roch assis dans la forêt, son bâton de pèlerin posé à son côté, et un chien tenant un pain dans sa gueule. Elle porte l’inscription « Saint Roch, vœux des paroissiens pendant le choléra de 1832, M. Aubert curé ». Cet ex-voto, bien que de qualité moyenne et altéré par le chancis, est intimement lié à l’histoire de la commune puisqu’il fait référence à la première grande épidémie de choléra qui frappa l’Europe au XIXe siècle.

 

Bulletin n°21 :

Jacques Moisant de Brieux 

Située au cœur du hameau de la Rive, La Luzerne est la plus ancienne demeure de Bernières. Au fil des siècles, ce fief, bâti au bord de l'eau et à proximité du port, a vu passer entre ses murs de nombreux propriétaires dont l'un des plus célèbres restera sans conteste Jacques Moisant de Brieux. Si le XVIIe siècle fut une période tragique dans l'histoire de Bernières avec la disparition du port et des nombreux avantages qu'il pouvait apporter au village, ce siècle lui apporta un autre type de richesse par le biais de Moisant de Brieux, poète reconnu en son temps, et de la Luzerne, résidence de ce dernier qui connu une grande animation culturelle et intellectuelle.

Cette année 2002 est aussi l'anniversaire symbolique de la création de l'Académie de Caen, fondée en 1652 par Moisant de Brieux et certains de ses amis. C'est donc le moment idéal pour retracer la vie de cet illustre personnage et lui rendre hommage.

 

Bulletin n°21 et n°25 :

Histoire du Régiment de la Chaudière 

Le nom du Régiment de la Chaudière est étroitement lié à Bernières et à son histoire : il débarqua ici le Jour J, vers huit heures trente, juste après le Queen’Own Rifles. L’ancienne rue de la Mer fut débaptisée en son honneur et à chaque commémoration du Débarquement, nombre de Vétérans ne manquent pas de revenir à Bernières, relayés maintenant par leurs Cadets. Voici l’histoire du Régiment de la Chaudière

 

Bulletin n°21 :

Ce qui unit Bernières au Québec

Ce numéro 21 de B.O.N. consacre un article à l’histoire du Régiment de la Chaudière, continuant ainsi la "série canadienne" commencée avec le numéro19 consacré à l'histoire de Jean de Brébeuf. Nous y associons cet article sur le jumelage Bernières Québec mais nos voudrions rappeler rapidement les liens étroits liés depuis toujours avec nos "cousins " d'outre atlantique.

 

Bulletin n°21 :

Hommes chevelus, moustachus et grognons sur les chapiteaux et modillons de l’église de Bernières 

Sur les monuments médiévaux et particulièrement sur les églises romanes, on rencontre beaucoup de chapiteaux, de modillons, de corbeaux à figure humaine. Ces figures sont souvent grotesques ou monstrueuses, sans qu’on puisse leur trouver une signification particulière. Mais l’effort qu’on suppose demander à ces personnages pour porter des voûtes ou des charpentes pesantes a poussé les sculpteurs à leur donner des traits de démons, de damnés ou, simplement, d’ennemis.

Un certain nombre de modillons et de chapiteaux de Notre-Dame de Bernières représente des figures humaines chagrines, renfrognées, coiffées de cheveux longs et affublées de moustaches. Il est possible que la signification de ces images demeure à jamais mystérieuse. Mais il est possible aussi de leur proposer un sens ; et on va développer ici une hypothèse.

 

Bulletin n°21 :

Jacques Moisant de Brieux, fondateur de l’Académie de Caen et berniérais d’adoption 

Située au cœur du hameau de la Rive, La Luzerne est la plus ancienne demeure de Bernières. Au fil des siècles, ce fief, bâti au bord de l'eau et à proximité du port, a vu passer entre ses murs de nombreux propriétaires dont l'un des plus célèbres restera sans conteste Jacques Moisant de Brieux. Si le XVIIe siècle fut une période tragique dans l'histoire de Bernières avec la disparition du port et des nombreux avantages qu'il pouvait apporter au village, ce siècle lui apporta un autre type de richesse par le biais de Moisant de Brieux, poète reconnu en son temps, et de la Luzerne, résidence de ce dernier qui connu une grande animation culturelle et intellectuelle.

Cette année 2002 est aussi l'anniversaire symbolique de la création de l'Académie de Caen, fondée en 1652 par Moisant de Brieux et certains de ses amis. C'est donc le moment idéal pour retracer la vie de cet illustre personnage et lui rendre hommage.

 

Bulletin n°21 :

Histoire d’une maison : le Clos Georgius

Dans la série Histoire d’une maison, inaugurée par celle de L’Etrille et les Goélands (B.O.N. n°17) et suivie dans le numéro 19 par celle de La Serpolette, voici aujourd’hui l’histoire de cette grande maison connue de tous, située à Rive-Plage, en bordure de mer, Le Clos Georgius.

 

Bulletin n°21 :

Un nouvel impôt à Bernières

Tout commence par le coup de téléphone d'un attentif collectionneur de cartes postales de Langrune qui nous signale une vente aux enchères de "cartes postales, philatélie, monnaies, assignats, actions, imagerie, chromos, almanachs" qui aura lieu à Falaise le 28 octobre 2001. Il ne s'agit pas de l'annonce de quelque nouvelle vue de Bernières, mais au n° 109 du catalogue " un document sur parchemin - 1539, NORMANDIE- FOUEAGE de MONEAGE de BERNIERES sur mer (Calvados). Monéage droit sur les monnaies de la paroisse de Bernières format 62x27 - Bon état- TRES RARE "

La vente a lieu et l'excitation aidant, un des membres de notre association se porte, sans bien comprendre, acquéreur de cette résurgence du passé de Bernières sous le règne de François 1er. Tout restait à décoder, d'abord le sujet du document, le fouage de monnéage, puis son contenu, une grande énumération de mots en vieux français qui étaient à coup sûr des noms d' habitants de Bernières.

 

Bulletin n°22 :

Moulins à Bernières : le moulin à vent

Un moulin à vent à Bernières ? Le souvenir s'en est effacé depuis longtemps. Et depuis longtemps, les moulins à vent ont disparu du paysage de la Normandie, alors qu'en Picardie et en Flandre, on en compte encore par dizaines et que plusieurs assurent toujours un certain service. Pourtant, il est certain que Bernières avait un moulin à vent d'importance, de nombreux documents le prouvent. Mais où était-il situé ? Il faut essayer d'en retrouver la trace. Mais comment ? Il y avait toutes sortes de moulins à vent : de quel genre était le moulin de Bernières ? Et comment peut-on se le représenter ?

 

Bulletin n°23 :

LES PORTS DE BERNIERES Première partie : LE PORT GALLO-ROMAIN ET LES DONNÉES HYDROGRAPHIQUES

Qu’est-ce qu’un «port» ? C’est un lieu de passage, un site convenable pour aller d’un milieu géographique à un autre, pour franchir une montagne en caravane, pour aborder en navire sur une terre et y transborder des hommes et des marchandises, pour atterrir en avion avec une charge de passagers et de fret et pour prendre commodément les airs. Y eut-il à Bernières un «port de mer» dès l’époque gallo-romaine ? Longtemps, la question a été débattue. Les érudits de la Société des Antiquaires de Normandie ont même consacré une séance entière à ce sujet après la publication du livre d’Hervé Léguillon, qui identifie Bernières avec la Granona romaine, et après l’étude de François Deschamps, qui situe ce port sur le cours de la Seulles entre Banville et Reviers, au pied de l’établissement gallo-romain installé sur les hauteurs. Mais en l’absence de preuves archéologiques d’une activité portuaire, la localisation de ce port reste conjecturale, son existence même, douteuse.

Je me propose de reprendre ce dossier et de le traiter sur des bases différentes, en me fondant sur des données hydrographiques et géomorphologiques certaines.

 

Bulletin n°23 :

Not’Gard Champêtre, suite et ratum !

Oui, ce vénérable garde champêtre que nous reproduisions dans Mémoire d’une époque « Mer et Plage » et repris dans le n° 22 de B.O.N. (décembre 2002), était bien Monsieur Prost. Il avait assumé les fonctions de garde municipal jusqu’en 1925.

 

Bulletin n°23 :

Histoire d’une maison ….Les Courlis

Les anciens de Bernières s’en souviennent. Les collectionneurs de cartes postales la possèdent sous tous ses angles, elle figure sur nombre de photos et films pris par les Canadiens lors du Débarquement, on la trouve même sur Internet …

Il s’agit d’une villa aujourd’hui disparue et pourtant toujours présente.

Elle était édifiée sur un terrain situé à l’extrémité nord de la rue du royal Berkshire Regiment (anciennement rue des Ormes), à l’angle de l’avenue du Littoral (anciennement chemin de la Gare), face à la Brèche des Ormes. Elle fut détruite au Débarquement.

Voici l’histoire des « Courlis ».

 

Bulletin n°23:

Inauguration du monument aux morts de la guerre de 1914- 1918 

Une date, des noms, un monument de pierre … témoins décharnés de l’Histoire s’ils sont dépouillés de leur signification.

Aujourd’hui, combien d’entre nous savent ce que représentent réellement les monuments érigés sur notre commune, ce qu’ils symbolisent ? Combien par exemple, parmi les trop peu nombreux assistants à la récente cérémonie commémorative du 8 Mai 1945, ont prêté une attention vraie au monument aux Morts qu’ils avaient devant eux ? Et ce monument, n’est-il pas devenu pour la très grande majorité d’entre nous qu’un simple élément du décors berniérais, devant lequel on passe, sans même le remarquer ?

Les paroles s’envolent, les écrits restent dit un très vieil adage juridique. Et c’est précisément par les écrits que nous allons pouvoir comprendre et ressentir la valeur hautement symbolique de ce monument aux Morts, érigé place de l’Eglise en 1920.

Voici, grâce aux descendants de la famille Tesnière qui nous l’ont très aimablement communiquée, la copie intégrale du discours prononcé le 12 septembre 1920 par le maire de l’époque, Paul Tesnière. Une remise en perspective.

 

Bulletin n°24 :

Prosper Mérimée, écrivain et inspecteur des Monuments historiques 

En 2003, la France a célébré la naissance de Prosper Mérimée et les Journées du Patrimoine, consacrées cette année au patrimoine religieux, lui ont rendu hommage.

Lors de cette manifestation, B.O.N a organisé une conférence sur cet homme de lettres.

Quel rapport avec Bernières et son église ? C’est ce que vous découvrirez au fil de ces quelques lignes consacrées à cet homme dont le rôle a été fondamental dans l’histoire du patrimoine de notre pays.

 

Bulletin n°24 :

LES PORTS DE BERNIERES Deuxième partie : LE PORT MÉDIEVAL 

Dans le précédent article, «  Les Ports de Bernières – 1.- Le port gallo-romain et les conditions hydrographiques », j’ai étudié la configuration du plateau rocheux ; j’ai précisé aussi les conditions techniques qui gouvernent le choix d’un lieu d’embarquement et de débarquement à l’abri d’un cordon dunaire qu’interrompt une embouchure de rivière comme celle de la Seulles entre Graye et Bernières. J’ai détaillé les effets de l’élévation du niveau de la mer sur la configuration de la côte et sur les sites se prêtant à la fonction de « port ». Il se peut que ces effets soient plus sensibles encore que je ne l’ai indiqué si l’on considère la violence de certains épisodes climatiques. Or depuis l’époque gallo-romaine, les forces de la nature n’ont pas été les seules à façonner la ligne de rivage : l’homme est intervenu, et de plus en plus au cours du temps.

Comment ? C’est ce que vais montrer maintenant. A cette fin, il convient de caractériser plus complètement le système écologique tel qu’il fonctionne indépendamment de toute intervention de l’homme. J’essaierai ensuite d’exploiter les rares informations disponibles d’après les textes et d’après les cartes pour comprendre les travaux qui ont été menés à la fin du XVI° siècle en vue de maintenir le port médiéval au nord du marais de la Luzerne.

 

Bulletin n°24 :

Histoire d’une maison ….Suite Le Clos CHANTEPIE 

« Le Clos Chantepie » ? Ah, oui ! ‘« La Maison du Docteur Lennertz ! » Voilà une réflexion souvent entendue lorsqu’on évoque cette maison. L’on pourrait dire aussi : « La maison de l’ abbé Blin » ou « la maison des Berthélémy ». L’histoire de cette demeure est difficile à reconstituer car tous les documents la concernant ont disparu lors du Débarquement et les semaines suivantes, tant à Bernières qu’à Caen.

 

Bulletin n°24 :

BERNIERES-SUR-MER AVANT GUERRE…UN CLIN D'ŒIL 

Eté 1939… le syndicat d'initiative de Bernières, sans doute dans l'enthousiasme de la préparation de la saison (trois ans après l'instauration des "congés payés"), édite une plaquette touristique. Ce petit livret vient de resurgir après un long séjour outre-Manche. En effet, un exemplaire de cette plaquette fait partie d'un don à la Municipalité de Bernières sur mer, fait en octobre 2003, par le fils d'un lieutenant de la Royal Navy débarqué le 6 juin 1944; ce don comporte d'autre part un exemplaire du livre d'Hervé Léguillon sur Bernières dédicacé par l'auteur, offert le 24 août 1944 au jeune officier britannique qui, dans la tourmente, était quand même reparti avec ces informations sur notre village, et les avait conservées…

La municipalité a bien voulu confier le document touristique à B.O.N. pour que nous puissions diffuser avec un brin de mélancolie et quelques sourires les informations sur notre village "avant guerre".

 

Bulletin n°25 :

ILS ONT DEBARQUE A BERNIERES

Après avoir recueilli et publié en juin dernier les témoignages de Berniérais ayant vécu le 6 juin 1944 à Bernières, B.O.N. reproduit aujourd’hui ici quelques témoignages de militaires de différents régiments alliés qui ont débarqué sur notre plage. Quelques soixante ans plus tard, ils ont adressé ces souvenirs soit à la municipalité, soit à des Berniérais avides de les entendre.

 

Bulletin n°27 :

LES COMMERCES A BERNIERES SUR MER, IMAGES D'HIER ET D'AUJOURD'HUI

B.O.N. avec la collaboration de nombreux bernièrais, a entrepris il y a quelques mois une étude sur l’histoire des commerces de BERNIERES du début du XXème siècle à nos jours.

Afin de rendre cette enquête plus vivante, il a paru intéressant de comparer des cartes postales anciennes de Bernières, si possible datées, avec des photos récentes de ces mêmes sites.

Cette première partie porte succinctement sur le centre historique du village, la Grande-rue, aujourd’hui rue du Général Leclerc. Elle sera suivie d’une série d’autres articles qui seront publiés dans de prochains bulletins de B.O.N. et qui devraient être ensuite réunis dans une publication plus étoffée.

 

Bulletin n°27 :

INUTS ET AMERINDIENS A BERNIERES

Le 29 octobre dernier, dans le cadre de l’Année de l’ancien combattant du Canada, le souvenir des soldats canadiens issus des « Premières Nations », tombés en 1944 lors du débarquement des troupes alliées en Normandie, était célébré à Bernières.

 

Bulletin n°28 :

LA BALEINE DE BERNIERES 

Non, il ne s’agit pas d’une histoire marseillaise ! Notre baleine n’a aucun lien de parenté avec la sardine qui bouchait l’entrée du Vieux Port !

Tout le monde connaît la baleine de Luc-sur-Mer qu’il serait plus exact d’appeler la baleine de Langrune (ceci est une autre histoire !) mais la baleine de Bernières, la nôtre, est passée à la trappe de l’histoire locale et pourtant ! Voici ici évoquée l’histoire de la baleine de Bernières…

 

Bulletin n°28 :

HISTOIRE D’UNE MAISON : L’hôtel « BELLE PLAGE »

Poursuivons cette maintenant célèbre série d’articles, « Histoire d’une maison » au cours de laquelle vous avez pu découvrir celle de « L’Etrille et les Goélands », de « La Serpolette », du « Clos Georgius », des « Courlis »», du « Clos Chantepie » et des « Hirondelles ».

Voici aujourd’hui l’histoire de cette demeure entrée dans l’Histoire il y a quelques soixante années et qui nous a été rapportée par Madame Tranoy, née Micheline Grave, lors d’un entretien qu’elle a accordé à B.O.N. le 10 mars 2006. Nous tenons à la remercier ici bien vivement.

 

Bulletin n°28 :

A MON COUSIN

Avant la seconde guerre mondiale, les estivants qui séjournaient à Bernières n’envoyaient pas seulement des cartes postales. Beaucoup d’entre eux avaient l’heureuse habitude d’écrire de longues lettres, pratique moins fréquente de nos jours. Ces missives se sont souvent perdues avec le temps. Mais au cours de leur enquête sur les commerces à Bernières, les fins limiers de Bernières Optique Nouvelle ont pu reconstituer un de ces courriers en s’appuyant sur des documents d’époque (brochures du Syndicat d’Initiative de 1937 et 1939) et la mémoire d’anciens Bernièrais.

 

Bulletin n°28 :

LA VIEILLE EGLISE DE THAON

En ces jours de chaleur torride qui accablent si souvent Bernières, qu’il est agréable de fuir les eaux trop chaudes de la Manche et les sables brûlants de notre plage pour se réfugier dans ce havre de fraîcheur qu’est la vallée de la Mue, si proche pourtant !

B.O.N. avait commis il y a quelques années un topoguide, fidèlement repris par la municipalité, décrivant un bien agréable circuit au départ de Bernières, à la découverte de la vallée de la Mue, de Reviers, de Fontaine-Henry et de la vieille église de Thaon.

Bernièrais de souche ou de cœur, nous sommes cependant peu nombreux à la connaître, aussi nous vous invitons à partir à sa découverte.

 

Bulletin n°28 :

SEPTEMBRE 1907 …SAUVETAGE EN MER A BERNIERES

Il y a quelques mois, la mairie était destinataire d’un courrier tout à la fois touchant et instructif : par cet envoi, un correspondant nous rappelait le geste de sa maman alors très jeune fille, ce geste, véritable acte de bravoure, dont il avait retrouvé récemment le récit en classant des papiers de famille.

 

Bulletin n°29 :

HISTOIRE D’UNE MAISON : LE 77 RUE DU GENERAL LECLERC

Toujours dans cette maintenant célèbre série d’articles, « Histoire d’une maison », voici aujourd’hui celle d’une maison devant laquelle vous passez devant sans probablement la remarquer particulièrement. Cette grande et haute maison qui borde la rue du Général Leclerc, autrefois appelée Grande Rue, a pourtant toute une histoire qui mérite de vous être contée.

 

Bulletin n°29 :

LES COMMERCES A BERNIERES

Images d’hier et d’aujourd’hui

La rue de la Mer, actuelle rue du Régiment de la Chaudière, a déjà fait l’objet de chroniques dans les précédentes livraisons de B.O.N. : Ainsi dans le numéro n° 28, nous avons vécu ensemble l’histoire de l’Hôtel Belle Plage qui a fait les beaux jours de cette rue pendant de longues années.

Voici de nouveaux aperçus sur la rue de la Mer, l’une des rues principales de Bernières.

 

Bulletin n°29 :

LES PORTS DE BERNIÈRES - Quatrième partie 

LE DERNIER HAVRE, XVIII°et début du XIX° siècles

Par les articles précédents, j’ai étudié comment un port naturel s’était formé à l’abri du cordon dunaire, au débouché d’une rivière, la Seulles, puis comment ce site avait été exploité à l’époque gallo-romaine (BON n° 23), à l’époque médiévale (BON n°24) et à l’époque moderne jusqu’au milieu du XVII° siècle, avant de cesser d’être praticable après une série de tempêtes dévastatrices (BON n° 26). Qu’advint-il ensuite, dès lors que Bernières perdit les avantages naturels que lui procurait le débouché de la Seulles sur son territoire ? Les tempêtes des années 1611 à 1639 entraînèrent-elles la disparition définitive de toute activité portuaire ? Que nous enseignent donc les textes, si l’on en éclaire l’interprétation par l’examen attentif des sites et des cartes ?

 

Bulletin n°30 :

UNE ENIGME : LE COLOMBIER DE LA LUZERNE

D’entre les régions françaises, la Normandie est la plus riche en colombiers. Pourquoi ? On se le demandait déjà au XVIII° siècle. Agronomes et juristes avaient leur réponse : parce que « la Normandie est (…) la province de France où l’on fait le mieux connaître et valoir ses intérêts, tant fiscaux qu’autres et que « le colombier est l’une des pièces de la maison de campagne qui apporte le plus de profit ». On comprend dans ces conditions que les usages régissant le droit de colombier aient été codifiés avec une grande précision, dès le Moyen Age, et que la jurisprudence relative à l’exercice de ce droit ait été d’une singulière richesse. On comprend aussi que la possession d’un colombier ait pris une valeur symbolique, d’autant plus que l’édifice bâti pour abriter les pigeons dans la cour d’une habitation nobiliaire prenait souvent une allure ostentatoire. Ainsi s’explique que tant de colombiers aient été abattus lors de la Révolution française, après la Nuit du 4 août 1789, dès que les droits féodaux ont été abolis.