Depuis plusieurs décennies, le patrimoine foncier et immobilier de la commune ne cesse de décroître.

Pour ne prendre que quelques exemples au fil des ans, la ferme communale (entre les rues Montauban et de l’Eglise), en grande partie vendue.

Le camping municipal (à l’origine 4 étoiles, 7 ha aménagés en espace paysagé, 320 emplacements campables) d’abord confié à un gestionnaire privé, puis intégralement vendu.

Le tennis municipal (sur 1 ha également aménagé en espace paysagé , 9 courts dont 4 terres battues et 5 Terbal, un tennis club) confié à un exploitant privé à des fins commerciales et sortant ainsi du giron communal.

Le presbytère, pourtant legs fait à la municipalité au XIXème siècle, lui-même édifié sur un terrain légué à la commune, vendu.

Sans parler des épisodes passés et rocambolesques des ateliers municipaux !

Cette tendance ne semble pas aujourd’hui vouloir se ralentir car que nous révèlent différents projets communaux:

Un golf, ou plus précisément un « pitch and put », sur le Platon. Encore la privatisation d’un vaste espace communal.

Ne pourrait-on pas envisager la mise en valeur de ce dernier espace naturel en bordure de mer, avec sa faune, sa flore et ses gabions si particuliers ?

L’aliénation d’une large partie de l’Îlot des Français au profit d’une construction commerciale, hôtel restaurant nous dit-on.

Ne pourrait-on pas aménager au profit de tous cet espace de transition entre village et plage, dans le prolongement de la mairie ?

Il est avancé des préoccupations financières qui conduisent à ces choix. Mais enfin doit-on sans cesse à ce point obérer le patrimoine communal ?

Et qu’en restera-t-il pour les générations à venir ?

Formulons le souhait que les élus présents et à venir sauront en prendre conscience.

Et à tous, nous souhaitons une bonne et heureuse nouvelle année 2008.

Jean-Paul MAYER