Editorial Juin 2011 bulletin n°38

par Jean Paul Mayer


 

M

on Dieu, que la nature est belle !

Comment peut-on s’imaginer à quel point elle peut être agressée de toutes parts …

 

La mer, toujours recommencée comme chantait le poète, à l’horizon infini, risque d’être bien limitée à brève échéance par un champs d’éoliennes installé en face de nos côtes.

 

La terre, si belle lorsqu’elle se confond avec la mer avec son espace dunaire couvert d’herbes folles et de tamaris, n’est plus libre qu’en de rares endroits, sans cesse grignotés par les constructions. Et le dernier espace libre de Bernières, le Platon, risque d’être privatisé, peut-être bientôt, pour y dessiner un golf de 9 ou 6 trous, voire seulement un pitch and put.

 

Deux exemples qui montrent combien la nature libre peut être facilement sacrifiée au nom d’intérêts pseudo économiques à court terme, obérant pour longtemps le futur.

 

Regardez bien aujourd’hui la mer et son horizon que rien encore ne limite.

 

Promenez-vous encore librement sur le Platon en écoutant coasser les grenouilles dans les gabions, en regardant les petits lapins qui se chauffent au soleil, en herborisant, en flânant …

 

Vous risquez de ne plus pouvoir le faire pendant longtemps !